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Dennis Fortnum
Associé directeur canadien, KPMG Entreprise
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L’expansion mondiale est au cœur de la stratégie de nombreuses sociétés fermées canadiennes. Rien d’étonnant à cela. Le Conference Board du Canada estime que la vente de biens et de services aux États-Unis représente plus de 325 milliards de dollars par an, soit 70 % des exportations du Canada. Or, il y a dix ans à peine, les exportations vers les États-Unis atteignaient un sommet de 85 % avant d’amorcer un déclin continu, entraîné par la hausse de la dette publique et le ralentissement économique aux États-Unis, auquel s’est ajoutée la parité des dollars canadien et américain1. En fait, en 2009, la proportion d’entreprises canadiennes exportant dans d’autres pays que les États-Unis a grimpé jusqu’à 43 %, ce qui représentait un quart de la valeur totale des exportations. Parallèlement, la valeur des exportations vers les États-Unis diminuait de 29 % pour se fixer à son plus bas niveau en dix ans, tandis que le nombre d’entreprises exportant exclusivement aux États-Unis chutait à un plancher record depuis 19972.
Bien que l’économie américaine montre des signes de reprise (quoique lente), les entreprises canadiennes ne se limitent plus à leur principal partenaire commercial et cherchent ailleurs de nouveaux débouchés. Elles se tournent maintenant vers les pays composant le BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) et d’autres marchés émergents pour étendre leurs activités et multiplier leurs efforts de vente, rivalisant dans une économie de plus en plus mondialisée. On s’attendait à un tel changement. Selon l’édition 2012 de l’étude Choix concurrentiels de KPMG sur les coûts liés au choix d’un pays où exercer ses activités, la Chine offre des coûts de fabrication inférieurs d’au moins 20 % à ceux des États-Unis, tandis que l’externalisation en Inde permet d’économiser jusqu’à 60 % des coûts de la main-d’œuvre. Une présence dans ces économies émergentes comporte un autre avantage non négligeable : le flux continu d’investissements en Inde et en Chine contribue à l’essor rapide de la classe moyenne, qui forme un bassin de consommateurs dont le revenu disponible s’élève à des milliards de dollars.
L’incidence de la crise du crédit dans la zone euro, conjuguée à la croissance lente, mais constante de l’économie canadienne, qui devrait atteindre 2,3 % en 2012 selon les prévisions du Conference Board du Canada, sont deux facteurs qui influencent les stratégies mondiales des sociétés fermées canadiennes. La méfiance proverbiale des Canadiens face au risque, qui a bien servi le pays durant la tourmente économique des dernières années, continue d’orienter les stratégies d’expansion des sociétés fermées au-delà de nos frontières et modère leurs attentes à l’égard de la croissance à court terme.
Dans l’édition 2012 de l’enquête de KPMG EntrepriseMC auprès des sociétés fermées canadiennes, nous analysons ces enjeux, entre autres, et nous mesurons les progrès qu’elles ont accomplis depuis la dernière enquête, en 2009. Nous prenons le pouls des activités d’expansion mondiale des sociétés fermées du Canada et nous dégageons les principaux facteurs qui influent sur leurs stratégies et leur réussite. Nous évaluons l’ampleur de leur rayonnement actuel et les pays qu’elles privilégient. Enfin, nous examinons les risques et les défis auxquels se heurtent les sociétés fermées canadiennes, et les moyens qu’elles entendent mettre en œuvre pour étendre leurs activités et assurer leur avenir sur la scène internationale.
1 Le Conference Board du Canada, Comment s’attaquer aux grands problèmes économiques des États-Unis, juillet 2011, p. 6.
2 Statistique Canada, Profil des exportateurs canadiens, 1996 à 2009, Faits saillants, janvier 2010.
 Dans ce numéro
Réussir au-delà des frontières de l’Amérique du Nord
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Le Canada est en marche : le monde n’a qu’à bien se tenir!
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La transition vers un nouveau contexte opérationnel mondial
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Gérez-vous le risque fiscal de vos voyageurs d’affaires?
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Sur demande
Le monde à votre portée
Écoutez Peter Hall, vice-président et économiste en chef, Exportation et développement Canada (EDC), et Dennis Fortnum, associé directeur canadien, KPMG Entreprise, discuter des résultats d’une recherche menée récemment auprès d’entreprises de taille moyenne installées au Canada, aux États-Unis, au Mexique ou au Brésil. Il s’agissait entre autres de voir si la direction entendait aller au-delà des partenariats commerciaux classiques et des marchés traditionnels.
Dossiers
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À la conquête du monde :
De nouvelles avenues pour la croissance des sociétés fermées canadiennes
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Le monde à votre portée :
Enquête auprès de multinationales de taille moyenne des Amériques
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Choix concurrentiels 2012 : Guide de KPMG sur les coûts liés au choix d’un pays où exercer ses activités |
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Investment in Brazil, 11th Edition |
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Investing in the United States:
A Guide for International Companies |
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Tackling Tax Risks When Going Global 2011 (États-Unis) |
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Tackling Tax Risks When Going Global 2011 (Canada) |
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Taking on the World 2009: Doing Business in High Growth Markets |
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What Does It Take to Win in Brazil? 2011 |
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Thinking Beyond Borders |
Outil HGM Tracker
Pour un suivi des acquisitions mondiales dans les marchés à forte croissance (en anglais)
Le ralentissement des activités de fusions et d’acquisitions se fait sentir dans le marché mondial des transactions : depuis six mois, le volume des transactions est retombé aux niveaux précédant la crise.
L’outil de suivi HGM Tracker analyse les flux de transactions pour quinze économies développées, et treize économies à forte croissance (individuellement ou par groupe). Un rapport est produit tous les six mois afin de bien refléter l’activité des fusions et des acquisitions transfrontalières. Le dernier rapport présente les transactions effectuées entre janvier et juin 2012.
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Lectures recommandée
ConsumerCurrents – The State of the CIVETS
Les pays du groupe CIVETS (Colombie, Indonésie, Vietnam, Égypte, Turquie et Afrique du Sud) seront-ils les prochains pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine)? Bilan sur la performance de leurs marchés de consommation. >> Suite.
« Ça ne marchera jamais », dites-vous? Pas si sûr.
KPMG Entreprise est à la recherche de récits d’entrepreneurs qui ont su persévérer dans l’adversité. Les textes sélectionnés seront publiés dans la prochaine édition du recueil That’ll Never Work. Business lessons from successful Canadian Entrepreneurs.
Faites-nous parvenir un aperçu des leçons que vous avez apprises. Il suffit d’aller sur le site www.thatllneverwork.ca.
Procurez-vous un exemplaire de ce recueil, qui figure au sommet des ventes au Canada dans la catégorie des ouvrages non fictionnels.
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SÉMINAIRES À L’INTENTION DES SOCIÉTÉS FERMÉES
À l’occasion des séminaires à l’intention des sociétés fermées de KPMG Entreprise, des conférenciers et des experts techniques se prononcent sur des sujets qui touchent particulièrement les propriétaires et les cadres de sociétés fermées canadiennes. Tenues dans différentes villes au pays, nos séances interactives gratuites vous renseignent sur diverses approches utiles pour vous aider à saisir les occasions et à relever les défis. Ces ateliers permettent à nos clients de se tenir au courant des sujets de l’heure, des grandes tendances et des changements législatifs qui touchent leur entreprise.
KPMG Entreprise s’emploie à favoriser l’échange de connaissances et d’expériences pour vous aider à stimuler la croissance et la profitabilité de votre entreprise, ainsi qu’à atténuer les risques.
Parcourez le calendrier et inscrivez-vous aux séances de votre choix.
DATE LIMITE : Vendredi 7 décembre 2012
QuantumShifMC 2013
Depuis dix ans, les entrepreneurs canadiens les plus performants sont à l’honneur
Appel de candidatures
Cette année marque le dixième anniversaire de QuantumShiftMC, un programme intensif de perfectionnement du leadership de cinq jours qui se tient à la Richard Ivey School of Business. Cet atelier vise à aider les propriétaires d’entreprise et les chefs de la direction de sociétés fermées florissantes à tirer pleinement profit des possibilités de croissance. Les participants apprennent à diriger une entreprise en période d’expansion exponentielle, à attirer et à fidéliser les meilleurs employés, et à déceler les obstacles qui risquent de freiner le développement dans l’immédiat ou ultérieurement. De plus, on leur explique comment évaluer les risques d’un projet et mettre en pratique des stratégies pour passer du plan d’affaires à la proposition financière. Enfin, ils découvrent comment créer un vaste réseau d’entrepreneurs pour discuter des pratiques exemplaires.
Cofondé par KPMG Entreprise et la Richard Ivey School of Business, QuantumShift est un programme réputé de perfectionnement des cadres. C’est aussi un réseau hors pair constitué de certains des meilleurs entrepreneurs. Fort d’au-delà de 300 membres d’honneur, le groupe de Fellows QuantumShift est devenu un réseau élargi de plus de 350 hommes et femmes d’affaires qui dirigent des entreprises et des projets canadiens, et qui mettent le cap sur le succès.
Visitez le www.kpmg.ca/quantumshift pour en savoir davantage sur le programme et la mise en candidature. Les candidats intéressés peuvent communiquer avec Paul Woolford ou tout autre membre du comité de direction QuantumShift pour obtenir plus de renseignements.
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