Pensez à l'environnement avant d'imprimer ce document.

Conseiller d’affaires

La technologie de l’information, source de croissance et de valeur

Dennis Fortnum
Associé directeur canadien,
KPMG Entreprise

La technologie offre aux sociétés fermées la possibilité d’accroître leur efficience, d’augmenter leur chiffre d’affaires et de garder une longueur d’avance sur la concurrence. Si les propriétaires de ces sociétés et les entrepreneurs saisissent combien la technologie peut influencer la valeur et la croissance de leur entreprise, il n’est pas toujours évident pour eux de se tenir au fait des nouveautés et des solutions qui répondent le mieux à leurs besoins. D’où l’utilité d’établir un processus formel reliant la technologie aux diverses initiatives, de manière qu’elle fasse partie intégrante du plan d’affaires global et des initiatives de croissance à plus long terme.

Il importe de se rappeler que la technologie entraîne inévitablement des coûts, mais aussi des débouchés, et qu’il faut donc trouver l’équilibre entre efficience et innovation. Les directeurs des systèmes d’information et les chefs des services des TI doivent penser en stratèges, parler en termes simples et faire comprendre à leur auditoire que la technologie peut améliorer le fonctionnement d’une entreprise, lui ouvrir de nouveaux débouchés et favoriser sa croissance.

Le coût de la technologie ne se calcule pas qu’en dollars. Il se mesure aussi en temps et en ressources humaines. Alors que dans plusieurs entreprises le service des TI gagne la faveur des autres services, c’est toute la haute direction qui doit prendre conscience de l’importance de la technologie et se rendre compte que les TI, anciennement une fonction de soutien, sont désormais un moteur de croissance. Souvent, les dirigeants d’entreprise hésitent à s’engager et à investir dans les TI parce qu’ils ont une idée fausse du coût exorbitant de l’innovation technologique ou parce qu’ils ne se rendent pas compte du potentiel inexploité qu’offrent les TI.

Cela dit, une société fermée peut devancer ses concurrents si elle intègre la technologie de l’information dans son plan d’affaires pour :

• augmenter son chiffre d’affaires (développement de nouveaux créneaux et ciblage de clients potentiels);
• accroître l’efficience (réduction des coûts et simplification du fonctionnement);
• améliorer sa capacité de réaction et ne pas se laisser distancer par la concurrence dans un monde qui manifeste une prédilection pour le marché numérique.

Informatique en nuage : rudiments et avantages

Ken Cochrane
Associé, KPMG Entreprise, Calgary

Yvon Audette
Associé, KPMG Entreprise, Toronto

Un nuage public est un ensemble de services informatiques accessibles depuis Internet, hébergés par des fournisseurs qui les mettent à la disposition des entreprises et des particuliers selon un mode de paiement à l’utilisation. Les utilisateurs de ces services profitent donc d’une plus grande capacité informatique lorsque la situation l’exige, sans avoir à déterminer cette capacité à l’avance.

L’informatique en nuage présente de nombreux avantages pour les entreprises : réduction des capitaux investis dans la technologie, réduction des effectifs spécialisés, sécurité accrue et diminution des interruptions possibles des activités.

Logiciel-service (SaaS), plateforme-service (PaaS), infrastructure-service (IaaS), nuage privé et nuage public sont autant de termes avec lesquels vous devez vous familiariser si votre organisation envisage d’adopter l’infonuagique.

Grâce au logiciel-service, vous pouvez vous abonner à toute une gamme de logiciels conçus pour prendre en charge des processus administratifs précis. Cela comprend le courrier électronique, les suites bureautiques (traitement de texte, tableur) et des applications spécialisées comme celles destinées à la gestion de la relation client ou du capital humain.

Avec la plateforme-service, vous utilisez des environnements prédéfinis qui vous permettent de configurer des plateformes applicatives existantes et de concevoir des applications sur mesure pour ces plateformes.

L’infrastructure-service vous permet d’exécuter vos propres applications logicielles sur l’infrastructure du fournisseur d’informatique en nuage. Les serveurs et le stockage sont gérés pour vous; vous n’avez qu’à maintenir vos applications.

Les modèles logiciel-service, plateforme-service ou infrastructure-service sont offerts sur un nuage public. Étant donné qu’il est accessible à de nombreux autres clients, son coût est généralement plus abordable que celui d’un nuage privé qui exploiterait les mêmes modèles pour un seul client.

Beaucoup d’entreprises spécialisées en technologie offrent des services d’informatique en nuage depuis des années. Lorsque vous vous abonnez au service de courrier électronique de Google, de Microsoft ou de votre fournisseur de télécommunications, vous utilisez en fait la messagerie électronique sous forme de logiciel-service sur un nuage public.

KPMG a récemment mené des études à l’échelle mondiale qui montrent que partout, les entreprises et les administrations publiques commencent à se tourner vers l’infonuagique pour réduire les coûts et améliorer la performance de leurs systèmes. À l’heure actuelle, c’est le logiciel-service qui connaît le plus haut taux d’adoption, mais l’infrastructure-service, qui exige plus de planification, gagne en popularité.

Avant de s’envoler dans les nuages, il faut tenir compte de certains facteurs. Les conseillers de KPMG sont là pour vous guider.

Les innovations en matière de technologie de l’information et de médias numériques peuvent donner lieu à des économies d’impôt

Daniel Gosselin
Associé, Fiscalité, Montréal

L’innovation est essentielle au succès de votre société de technologies de l’information ou de médias numériques. L’investissement dans la technologie et les nouveaux produits et processus, de même que le développement de ceux-ci, peut aider votre entreprise à prospérer dans un secteur concurrentiel, mais peut également vous permettre de réaliser des économies d’impôt.

Le programme de la recherche scientifique et du développement expérimental (« RS&DE ») du gouvernement offre divers encouragements fiscaux qui peuvent vous aider à compenser certains des coûts liés à l’innovation. Le fait de connaître ces encouragements peut permettre à votre société de profiter pleinement des avantages fiscaux qui découlent des activités d’innovation.

Types d’activités qui donnent lieu à des économies d’impôt

Un large éventail d’activités que votre société a peut-être déjà exercées pourrait être admissible à des encouragements fiscaux. Au fil de nos travaux auprès de sociétés de technologies de l’information ou de médias numériques, nous avons relevé des encouragements fiscaux admissibles relativement aux activités suivantes :

• programmation de logiciels relatifs à la vitesse de traitement, à la performance ou à la connectivité du système informatique;
• applications sans fil et applications en télécommunications;
• protocoles de communication;
• sécurité Internet et diffusion de contenu;
• modélisation mathématique avancée;
• intelligence artificielle;
• applications et jeux pédagogiques numériques indépendants ou en ligne;
• amélioration du format des appareils.

Examinez les programmes d’encouragement provinciaux

Certaines provinces offrent également d’autres encouragements. Par exemple, le crédit d’impôt de la Colombie-Britannique pour médias numériques interactifs est un crédit d’impôt remboursable équivalant à 17,5 % des coûts de main d’œuvre engagés pour le développement de produits médias numériques interactifs en Colombie-Britannique.

De plus, le crédit d’impôt du Québec pour le développement des affaires électroniques est un crédit remboursable correspondant à 30 % des salaires admissibles qui s’applique aux services-conseils en technologie de l’information. Il faut toutefois noter que le crédit d’impôt pour la RS&DE du Québec ne peut être demandé à l’égard de ces mêmes salaires, mais le crédit d’impôt fédéral pour la RS&DE pourra l’être. Le Québec offre également d’autres encouragements dont peuvent souvent se prévaloir les sociétés de multimédia, notamment le crédit d’impôt remboursable pour la production de titres multimédias.

D’autres avantages au titre d’activités de RS&DE sont également offerts aux sociétés admissibles en Ontario, en Alberta, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve, en Saskatchewan et au Manitoba.

Quelles sont les dépenses admissibles?

Généralement, en vertu des règles visant les encouragements pour la RS&DE, les dépenses suivantes peuvent donner droit à des avantages :

• salaires;
• paiements versés à un sous-traitant;
• matériaux;
• paiements versés à une université ou à un organisme de recherche;
• immobilisations achetées ou louées;
• certains coûts indirects.

Par exemple, au Québec, pour chaque tranche de 100 $ de salaire admissible associé à des activités de RS&DE, une société pourrait avoir droit à des crédits ou à des remboursements d’impôt totalisant jusqu’à 47 $. Quant aux petites et moyennes sociétés privées sous contrôle canadien, elles pourraient obtenir jusqu’à 82 $ en crédits ou en remboursements d’impôt. Les économies d’impôt découlant de ces encouragements à l’innovation peuvent vous permettre d’accroître le bénéfice net et le fonds de roulement de votre entreprise de technologie de l’information ou de médias numériques, de façon à favoriser sa croissance. Nous pouvons vous aider à cerner les occasions de réaliser d’éventuelles économies, de même qu’à respecter les différentes exigences et les échéances fixées relativement à ces encouragements.

Pas de budget pour les médias sociaux? Mettez vos employés dans le coup et mesurez-vous aux plus grands! Saurabh Mukhi Directeur, KPMG Entreprise, Toronto

Une vaste proportion de la population mondiale possède un compte Facebook. Or, peu d’entreprises savent exploiter les médias sociaux pour attirer leur auditoire. Les coûts et les risques qui y sont associés peuvent être difficiles à absorber, notamment pour les petites entreprises. Heureusement, votre organisation dispose d’une ressource inexploitée : ses employés. Établissez les règles du jeu et vous arriverez à les mobiliser et à vous mesurer aux entreprises qui disposent d’un plus gros budget.

À l’heure actuelle, les médias sociaux ont la cote dans tous les secteurs. Oui, votre entreprise a tout intérêt à les exploiter, mais encore faut-il savoir qui devrait gérer le tout et comment. Nombreuses sont les organisations qui confient en externe la gestion des médias sociaux à de soi-disant « experts » ou amateurs. En avril 2009, une grande société a annoncé dans un communiqué de presse qu’elle cherchait un stagiaire d’été pour gérer son compte Twitter. L’annonce a fait les manchettes et on a mis en doute le sérieux d’une marque internationale qui délègue la gestion de sa présence sur les médias sociaux à un stagiaire. L’entreprise n’avait pas compris l’importance de ce moyen de communication ni le fait qu’il devait s’intégrer à sa stratégie globale de communication.

Pourquoi confier la gestion des médias sociaux à quelqu’un qui ne connaît ni votre marque ni votre culture? Votre organisation dispose déjà des ressources et des compétences nécessaires pour gérer sa présence en ligne et livrer concurrence aux plus gros joueurs. Votre méthode de gestion des médias sociaux doit passer par vos employés. Un employé peut faire fonction de défenseur de l’organisation et communiquer mieux que quiconque la passion qu’il éprouve pour la marque et la culture de l’entreprise, à condition que vous compreniez ses besoins et que vous lui donniez des indications claires. Les besoins personnels et professionnels de chacun varient en fonction de l’échelon qu’il occupe dans la hiérarchie.

Ces personnes peuvent être votre arme secrète pour communiquer avec votre auditoire, à condition de bien les guider.

Un organisme sans but lucratif d’envergure internationale a établi des lignes directrices visant les communications de ses employés et bénévoles qui fréquentent les blogues, les réseaux sociaux, les wikis, les forums et les sites de partage de photos et de vidéos. En permettant l’utilisation des médias sociaux, en encadrant ses employés et en favorisant un climat de franchise et d’honnêteté, l’organisme s’est lancé dans une aventure qui a complètement transformé son fonctionnement et accru sa notoriété auprès du public.

Vous voulez vous lancer dans l’aventure que promettent les médias sociaux?

En vérité, chaque organisation a des besoins différents quand il s’agit de médias sociaux. Cela dit, les petites entreprises ne devraient pas se priver de cette occasion d’atteindre leur auditoire en raison des coûts et des risques. L’organisation qui laisse ses employés communiquer leur passion sans nuire à sa réputation sera en mesure de se battre à armes égales.

Le bulletin Conseiller d’affaires est publié par KPMG Entreprise^MC à l’intention des propriétaires et des dirigeants de sociétés fermées canadiennes. KPMG Entreprise se consacre exclusivement à aider les propriétaires d’entreprises et les entrepreneurs à conférer de la valeur à leurs activités et à bâtir des entreprises prospères. kpmg.ca/entreprise.