Conseiller d’affaires Vers la prochaine génération Natasha Kanji
Sam Lee Depuis un certain nombre d’années, les dirigeants d’entreprise, les cadres, les professionnels des RH et les travailleurs s’intéressent beaucoup aux particularités des diverses générations. Même à l’extérieur du monde du travail, le sujet fait couler beaucoup d’encre dans les médias, et on y consacre des études et des livres. Un effectif multigénérationnel constitué de différents groupes pose souvent des difficultés sur le plan de la gestion, mais il peut aussi être un atout pour les employeurs qui s’efforcent de comprendre le comportement des générations en milieu de travail afin de maximiser le rendement de leur effectif. D’une étude à l’autre, les générations sont définies différemment, mais pour les besoins du présent article, nous utiliserons les catégories suivantes : génération X (personnes nées entre 1965 et 1979), génération Y (personnes nées entre 1980 et 2000) et génération Z (personnes nées depuis 2001). Quelles sont les principales caractéristiques de la génération Y et que signifient-elles pour les sociétés fermées et les PME? Alors, qu’est-ce que cela signifie pour les sociétés fermées et les PME? Les sociétés fermées doivent offrir un environnement où l’on privilégie le mentorat et l’encadrement plutôt que l’approche directive. L’employeur qui obtient le meilleur de ses employés est celui qui prend le temps de leur expliquer comment fonctionne l’entreprise et comment leur travail contribue à l’atteinte de résultats précis. Ces employés veulent être affectés à des projets qui leur permettront d’apprendre et de grandir. Les jeunes de la génération Y ont plein d’idées et veulent se sentir utiles; un environnement propice à l’écoute leur convient donc tout à fait. Et comme ils cherchent à se faire apprécier comme collaborateurs, ils sont généralement attirés par des projets où ils peuvent constater le résultat de leurs efforts. Ils aiment aussi qu’on leur donne de la rétroaction. Ils considèrent qu’un superviseur qui fixe des objectifs, puis évalue le rendement de ses employés tous les trimestres montre qu’il investit vraiment du temps et des efforts pour donner à son personnel une rétroaction utile. Souvent, un compliment sur un travail a plus d’effet qu’une augmentation de salaire sans reconnaissance du tout. Quand on sait encourager un employé, on peut le motiver à donner le meilleur de lui-même. Dans un milieu où la concurrence est féroce, les propriétaires d’entreprise du monde entier sont conscients que leur main-d’œuvre constitue l’un de leurs principaux éléments de différenciation. Or, la génération Y représente désormais une bonne partie des effectifs. Pour maximiser le potentiel de cette main-d’œuvre, il faut comprendre ses motivations, puis mettre en place des méthodes, des programmes et des pratiques qui permettront à l’entreprise de tirer parti de chacune des générations présentes pour préparer la suivante. Le bulletin Conseiller d’affaires est publié par KPMG EntrepriseMC à l’intention des propriétaires et des dirigeants de sociétés fermées canadiennes, auxquelles KPMG Entreprise se consacre exclusivement. Pour en savoir plus sur les services qu’offre KPMG Entreprise à ces sociétés, consultez le site www.kpmg.ca/entreprise. |
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