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Notes (suite)
3) L’Alberta et la Saskatchewan perçoivent des droits d’inscription sur les cessions de participations
dans des terrains, les cessions d’hypothèques et les cessions d’autres charges en fonction de
la valeur du bien faisant l’objet de la cession. Les droits indiqués dans le tableau s’appliquent
aux cessions de terrains. Les droits qui s’appliquent aux hypothèques et autres charges diffèrent
généralement des droits de cession immobilière.
4) Le Manitoba perçoit des droits de cession immobilière sur les cessions enregistrées de
terrains en fonction de la valeur du bien faisant l’objet de la cession. Des exemptions peuvent
s’appliquer à certaines hypothèques, dissolutions ou liquidations de filiales en propriété
exclusive, cessions à des organismes de bienfaisance enregistrés, cessions visant à faciliter un
lotissement mettant en jeu une fiducie dans les cas où la propriété effective du bien ne change
pas, cessions de terres agricoles, cessions à un ancien combattant ou au conjoint / conjoint
de fait d’un ancien combattant, de même qu’à certains transferts de titres entre conjoints. Le
gouvernement manitobain a proposé, dans son budget 2013, de modifier les dispositions sur
les droits de cession immobilière afin de donner au registraire général le pouvoir d’exonérer les
cessions de biens assujettis à la taxe de vente au détail, d’exonérer les servitudes législatives
la première fois qu’elles sont enregistrées, d’accorder un allègement fiscal à l’égard des
résiliations faisant l’objet d’une ordonnance du tribunal ou des reprises de ventes mutuellement
convenues, de même que de délivrer un avis de cotisation en vertu des règles générales anti-
évitement lorsque le transfert d’un titre est enregistré en vue de réduire ou d’éliminer l’impôt et
constitue, par conséquent, une opération d’évitement.
5) L’Ontario perçoit des droits de cession immobilière sur les dispositions d’intérêts bénéficiaires
dans des terrains, peu importe si la cession est enregistrée ou non, en fonction de la valeur de
la contrepartie fournie. Des exemptions peuvent s’appliquer à certaines hypothèques, aux baux
de moins de 50 ans, à certaines dispositions non enregistrées, à certaines cessions entres
conjoints, aux cessions de terres agricoles entre membres d’une même famille ou aux cessions
de terres agricoles d’une société agricole familiale à chacun des membres de la famille, à
certaines cessions immobilières effectuées par un particulier en faveur d’une entreprise familiale
constituée en société, à certaines cessions immobilières effectuées après le 25 mars 2010 par
des organismes de bienfaisance enregistrés, à certaines cessions d’intérêts sur un bail viager,
ainsi qu’à certains transferts de biens-fonds de minéraux. Les droits de cession immobilière sur
certaines cessions entre sociétés affiliées peuvent faire l’objet d’un report et d’une annulation
définitive. Un remboursement pouvant atteindre 2 000 $ est offert aux acheteurs d’une première
résidence neuve ou usagée.
6) En vertu du chapitre 760 du
Toronto Municipal Code, Taxation, Municipal Land Transfer Tax,
adopté conformément au pouvoir conféré par l’article 267 de la
Loi de 2006 sur la cité de Toronto
(Ontario), dans sa version modifiée, l’Ontario perçoit, outre les droits de cession immobilière,
des droits de cession immobilière municipaux sur les dispositions d’intérêts bénéficiaires
dans des terrains situés dans la ville de Toronto, pour les dispositions conclues à compter du
1
er
février 2008. Des exemptions s’appliquent aux cessionnaires qui représentent la Couronne
ou un organisme de la Couronne, à certains organismes gouvernementaux ontariens, aux
administrations scolaires, aux universités, aux collèges, aux hôpitaux, aux centres de soins
infirmiers, à la Toronto Community Housing Corporation, à la Toronto Economic Development
Corporation, ainsi qu’à la ville de Toronto. Tous les transferts qui sont exonérés des droits
de cession immobilière de l’Ontario sont aussi exonérés des droits de cession immobilière
municipaux. Un remboursement pouvant atteindre 3 725 $ est offert aux acheteurs d’une
première résidence neuve ou usagée.
7) Le Québec perçoit des droits de cession immobilière sur les cessions enregistrées de biens
immeubles, lesquels sont déterminés en fonction de la contrepartie fournie, de la contrepartie
prévue ou de la juste valeur marchande du bien, selon le plus élevé des trois montants. Des
exemptions peuvent s’appliquer à certaines hypothèques, aux baux de moins de 40 ans, aux
fusions, et aux cessions entre membres d’une même famille ou entre sociétés étroitement
liées, lorsque le cessionnaire est un organisme public et que tant le cédant que le cessionnaire
sont des organismes de bienfaisance enregistrés.
Droits de cession immobilière et droits d’inscription provinciaux
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Information à jour au 3 mai 2013